martes, 3 de noviembre de 2015

LIGA NAVAL - DHOW WHARFAGE DE DUBAÍ


DUBAI.- El siguiente artículo de cultura y costumbres de Emiratos Árabes Unidos, nos lo manda nuestro Presidente, Francisco Rubert, que se encuentra por motivos profesionales en el Golfo Arábico.



Visito, el puerto de mercancias del Creek, río de Dubai, situado en Deira, uno de los barrios más antiguos y turísticos de la Ciudad, el Dhows Wharfage.

El Dhow Wharfage de Dubái es un lugar turístico diferente y fabuloso. Rezuma aventura por los cuatro costados. Cargados de historia y situados a orillas del Creek, al norte de Maktoum Bridge, flotan innumerables dhows de madera, amarrados de acuerdo a la antiquísima tradición de cargar y descargar diversos bienes procedentes de todos los puntos de la región.



En las orillas reina un caos ordenado: palé tras palé de mercancías y comestibles de todo tipo entran o salen de Dubái hacia su destino final. La zona del Dhow Wharfage, rebosante de color, actividad y carácter, alberga un estilo de vida que ha permanecido intacto desde los primeros tiempos de Dubái.




Al principio resulta algo caótico, pero este flujo de actividad constante tiene su origen en las costumbres más antiguas. Merece la pena realizar esta visita a pie, ya que los agradables marineros a menudo invitan a los paseantes a subir bordo para tomar una taza de té dulce y visitar las embarcaciones. Tendrá la oportunidad de realizar preciosas fotografías en esta zona, especialmente si se aventura en un abra tradicional o en uno de los ferris del Creek.



En estos muelles se comercializa con todo tipo de mercancia, arroz, especies, garbanzos, lavadoras, neveras, tv planas última generación, neumáticos de todo tipo, etc, principalmente, los Dhows, así se llaman estos bárcos de maderas, que se conservan o mantienen desde los inicios de la ciudad y de la actividad comercial en el río, que se remonta a principios del siglo XIX, los trayectos que hacen son a la India y a Irán.


Al caer la noche los visitantes pueden ir a cenar a los Dhow restaurantes, que mientras pruebas uno de los tradicionales platos de Dubai, dan una travesía por el río y estos Dhow, iluminados con millones de bombillas iluminan y alegran el cauce del río.




LIGA NAVAL DE VALENCIA
FELAN - AESLIN.










LIGAS NAVALES FEDERACION ESPAÑOLA - Mini Transat îles de Guadeloupe Délimitation de vitesse


Mini Transat îles de Guadeloupe
Délimitation de vitesse
  • Le vent plus fort au sud et le long des côtes africaines
  • Une stratégie de contournement indispensable
  • Petit à petit le rythme de course est prise
Après quarante-huit heures de course, les choses rentrent dans l’ordre. A bord des Minis, chacun retrouve son rythme propre même si la pression de la compétition, ajoutée parfois à un peu de mal de mer pour certains, provoque encore quelques petits décalages. La routine des tâches quotidienne n’est pas toujours complètement assimilée, il arrive que l’on saute un repas, que la sieste roborative soit trop vite écourtée. Il va falloir attendre d’avoir passé le cap du quatrième ou cinquième jour pour que chacun se sente en phase avec lui-même

Frédéric Denis P 800 Nautipark © Jacques Vapillon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Alors que les Minis descendent à bonne vitesse droit vers l’archipel du Cap-Vert, on imagine la teneur des interventions sur Radio Cocotier, le lien VHF entre marins. Outre les conversations sur le quotidien de chacun, souvent très basiques - qu’est-ce que tu as mangé, j’ai mouillé mon seul duvet, c’est déjà le cheni à bord, etc. – l’abandon de Davy Beaudart a dû mobiliser une partie du temps passé sur les ondes. D’une part, parce qu’il ouvre complètement le jeu d’une course que d’aucuns croyaient déjà pliée d’avance, de l’autre parce qu’il rappelle à tous qu’une traversée de l’Atlantique c’est long et que bien des péripéties peuvent pimenter le pèlerinage vers la Guadeloupe. Enfin, Davy Beaudart est aussi une figure du circuit Mini au sein duquel il s’est fait nombre d’amis. Laisser un pote sur le bord du chemin n’a rien de réjouissant.

Objectif sud
Au nord du parallèle 24°N, le vent devient de plus en plus évanescent. Les quelques concurrents repartis des Canaries après une escale forcée peinent à descendre comme Frédéric de Mesel (Double Trouble), englué dans des vents faibles au large des côtes marocaines. Tous ceux qui sont au nord de cette ligne de démarcation progressent en moyenne à des vitesses qui dépassent rarement les 7 nœuds, quand leurs collègues du sud flirtent en permanence avec les 9 nœuds, voire plus pour les plus sud et les plus proches des côtes africaines.

L’ai-je bien descendu ?
Pour tenter de gagner vers la Guadeloupe, tout en évitant de se laisser piéger par un ralentissement des vents, les coureurs adoptent une conduite en escalier : quand les variations du vent les y autorisent, ils se recalent légèrement dans l’ouest. Pour l’heure, les marches sont déséquilibrées, très hautes du nord au sud. Mais il va bien falloir inverser la tendance et chercher à gagner dans l’ouest. Du timing adopté, dépendra en grande part le classement des jours à venir. Face à ce dilemme, certains ont décidé de différer le moment de gagner dans l’ouest. C’est le cas des duettistes Ian Lipinski (Entreprises Innovantes) et Julien Pulvé (Novintiss) en bateaux de série qui ont réussi à se positionner en pointe à hauteur de Benoît Hantzperg (YCA Dhumeaux Secours Populaire), mais aussi d’Edouard Golbery (Les Enfants du Canal) et d’Henri Marcelet (Région Nord Pas de Calais) qui naviguent ainsi à l’avant du peloton. Si leur classement en distance au but ne leur est pas favorable, c’est qu’ils sont les plus éloignés de l’orthodromie, la route directe. Mais leur position est intéressante et pourrait se révéler payante d’ici peu.
En prototype, Frédéric Denis (Nautipark) a réussi à se décaler légèrement dans l’ouest sans pour autant perdre sa position de pointe. Il est en situation idéale dans la perspective du virage à droite qu’il faudra bien négocier un jour au l’autre. Sur l’autoroute des alizés, chacun rêve de pouvoir mettre le clignotant à droite, mais attention à ne pas finir sur la bande d’arrêt d’urgence.

Classement du 2 novembre à 15h (TU+1) :
Prototypes (Classement Eurovia Cegelec) :
1 Frédéric Denis – 800 – Nautipark à 2483,6 milles de l’arrivée
2 Ludovic Méchin – 667 – Microvitae à 15,3 milles
3 Simon Koster – 888 - Eight Cube à 15,4 milles
4 Luke Berry – 753 – Association Rêves à 17,9 milles
5 Jean-Baptiste Daramy – 814 – Chocolats Paries à 20,6 milles

Séries (Classement Ocean Bio-Actif)
1 Benoît Hantzperg – 871 – YCA Dhumeaux Secours Populaire à 2507,3 milles de l’arrivée
2 Tanguy Le Turquais – 835 – Terréal à 14 milles
3 Charly Fernbach – 869 – Le Fauffiffon Hénaff à 16,8 milles
4 Ian Lipinski – 866 – Entreprises Innovantes à 17,2 milles
5 Antonio Fontes – 745 – Vela Solidaria à 20,2 milles

Ludovic Méchin P 667 Microvitae © Jacques Vapillon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Edouard Golbery S 514 Les Enfants du Canal © Jacques Vapillon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Henri Marcelet S 737 Région Nord Pas de Calais © Jacques Vapillon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015
Ian Lipinski P 866 Entreprise(s) Innovante(s) © Jacques Vapillon / Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015


CHIFFRES CLES
- 20e édition
- 72 inscrits
- 63 concurrents encore en course pour la 2e étape
- 15 nationalités : 1 AUS, 2 BEL, 1 CHN, 7 ESP, 1 EST, 39 FRA, 3 GBR, 3 GER, 1 IRL, 6 ITA, 2 NED, 1 POL, 1 POR, 1 RUS, 3 SUI
- 33 coureurs étrangers soit 45% de la flotte
- 39 coureurs français, soit 55% de la flotte
- 4 Femmes, 68 Hommes
- Âge moyen : 33 ans
- Le plus jeune : 22 ans au moment du départ / Quentin VLAMYNCK (FRA)
- Le doyen : 56 ans au moment du départ / Carlos LIZANCOS (ESP)
- Ils sont 52 à participer à la Mini Transat pour la première fois. 20 récidivistes dont 16 pour la 2e fois, et 4 pour la 3e fois.

LE PARCOURS
- 4020 milles = 7445 km la distance à parcourir
- 2 étapes : Douanenez -> Lanzarote -> Pointe-à-Pitre
- 1ere étape partie de Doaurnenez le 19 septembre et remportée par Davy Beaudart en prototype et Ian Lipinski en bateau de série.
- Départ 2e étape Lanzarote le 31 octobre -----> 2770 milles -----> Pointe-à-Pitre arrivée prévue le 14 novembre
- Au total, les marins passeront 28 jours / 4 semaines de mer en solitaire

Note aux rédacteurs
La Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015 : Pour sa 20e édition et pour la deuxième fois consécutive, la Mini Transat revient à ses origines avec un départ de Douarnenez. Le port cornouaillais verra s’élancer la flotte des 72 solitaires le 19 septembre vers Lanzarote où les Mini 650 feront escale avant de partir le 31 octobre à l’assaut de l’Atlantique. Après un peu moins de trois semaines de mer, les navigateurs couperont la ligne d’arrivée de la Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015 à Pointe-à-Pitre où la douceur des Caraïbes les attendra. Sur le plus petit bateau de course au large au monde, le talent de chacun des skippers saura s’exprimer sur les 2 700 milles nautiques (4 345 kilomètres) qui les séparent des Antilles. En solitaire, chaque participant devra trouver les ressources morales pour vivre cette aventure unique : une traversée de l’Atlantique dans un espace réduit et un inconfort total où seul compte le face à face avec soi-même.

Mini Transat îles de Guadeloupe
FEDERACION ESPAÑOLA DE LIGAS NAVALES
AESLIN - FELAN